Que faire contre les terreurs nocturnes ?
- Laetitia AUBER
- 15 avr.
- 2 min de lecture

Voir son enfant se réveiller en hurlant, le visage marqué par la peur, sans qu’il ne semble vraiment réveillé… Les terreurs nocturnes sont des épisodes impressionnants et déstabilisants pour les parents. Pourtant, elles sont relativement courantes chez les jeunes enfants. Alors, que faire pour les soulager ? Comment réagir ? Et surtout, comment les aider à traverser cette période ? Cet article vous propose des clés pour mieux comprendre les terreurs nocturnes et les appréhender avec calme et efficacité.
Qu’est-ce qu’une terreur nocturne ?
Les terreurs nocturnes sont des troubles du sommeil qui surviennent généralement chez les enfants entre 3 et 10 ans. Contrairement aux cauchemars, elles se produisent durant le sommeil profond (généralement en début de nuit) et l’enfant n’a aucun souvenir de l’épisode au réveil.
Les signes les plus fréquents sont :
Hurlements soudains
Regard fixe, parfois les yeux grands ouverts
Transpiration, agitation, rythme cardiaque élevé
Impossibilité de le consoler ou de le réveiller complètement
Il ne s’agit pas d’un trouble psychologique, mais d’un mécanisme neurologique immature du sommeil qui finit généralement par disparaître avec l’âge.
Que faire pendant une terreur nocturne ?
Même si cela peut être très impressionnant, voici les bons gestes à adopter pendant une crise :
Rester calme et rassurant : Votre sérénité est essentielle. Évitez de paniquer ou de crier.
Ne pas réveiller l’enfant : Cela peut le désorienter davantage. Il est préférable de le laisser traverser la crise, qui dure en général de 1 à 10 minutes.
Assurer sa sécurité : Retirez les objets dangereux autour du lit, surtout s’il se débat. Vous pouvez lui parler doucement ou lui poser une main apaisante sans le secouer.
Surveiller sans intervenir de manière excessive : Parfois, votre simple présence suffit.
Prévenir les terreurs nocturnes : les gestes du quotidien
Même si on ne peut pas toujours les éviter, certains gestes peuvent aider à réduire leur fréquence :
🛌 Instaurer une routine du coucher : Un rituel calme, rassurant et régulier peut favoriser un sommeil plus stable.
🧸 Éviter les stimulations avant le sommeil : Pas d’écrans ni de jeux trop excitants le soir.
🕰️ Veiller à des horaires de sommeil constants : Le manque de sommeil est un facteur déclencheur fréquent.
💬 Parler de ses émotions dans la journée : Un enfant qui exprime ses peurs et son stress peut avoir un sommeil plus apaisé.
🍽️ Surveiller les repas du soir : Des repas trop riches ou tardifs peuvent perturber le sommeil.
Quand faut-il consulter ?
Les terreurs nocturnes sont souvent bénignes, mais une consultation peut s’avérer utile dans certains cas :
Si elles sont très fréquentes ou prolongées (plusieurs fois par nuit, pendant plusieurs semaines)
Si elles provoquent une fatigue importante en journée
Si elles s’accompagnent d’autres troubles du sommeil (somnambulisme, apnée du sommeil…)
Si vous ressentez un stress important face à la situation
Un médecin, un pédopsychiatre ou un spécialiste du sommeil pourra alors proposer un accompagnement adapté.
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Les terreurs nocturnes peuvent être angoissantes pour les parents, mais elles sont le plus souvent transitoires et sans gravité. En comprenant mieux leur origine et en adoptant les bons réflexes, il est possible d'accompagner son enfant en toute bienveillance. La clé : patience, observation, et beaucoup d’amour. Si besoin, n’hésitez pas à vous faire accompagner pour mieux traverser cette phase.